PILLAC ET LAHITTE DOMINATEURS
Cyril Pillac sur le 9 km et Jean-Baptiste Lahitte sur la 18 km se sont imposés lors d’une course organisée à 100 % dans les bois de Lusignan.
Le cadre est idyllique au milieu de la verdure mélusienne. Le parcours sauvage tracé dans le grand parc de Lusignan empruntait des chemins boisés à travers les méandres de la Vonne. Le 9 km se concentrait essentiellement dans la partie basse du parc alors que les courageux du 18 km s’aventuraient dans la partie haute jusqu’à la pointe de Bourdeverre avant de redescendre en longeant le bois du rocher.
Sur le 9 km, deux hommes ont fait la course en tête : Cyril Pillac, vainqueur de la distance, et Gerald Chesneau, deuxième, dominaient les débats à travers les sentiers en monotrace et en balcon. La performance de Chesneau est à souligner, lui qui, à cinquante ans, continue d’écrémer les courses des environs avec autant d’envie et de hargne qu’un novice. Les puristes diront que le 9 km mesurait exactement 9,7 km. C’est dire la qualité du chronomètre réalisée par le vainqueur et son second.
Sur le 18 km, il n’y a pas eu de compétition. Un seul homme s’est accaparé l’attention pendant la durée de l’épreuve. Jean-Baptiste Lahitte, véritable bête à courir, revenait avec envie et détermination après s’être perdu à cause d’un balisage défectueux lors de sa précédente course. Il ne laissa que des miettes à ses adversaires qui ne purent qu’admettre la suprématie du jeune homme. Non rassasié par un temps exceptionnel, Lahitte reprit la route, le MP3 sur les oreilles, quelques minutes après son arrivée pour poursuivre son effort et sa débauche d’énergie.
Pour Philippe Bouhet, l’organisateur de l’épreuve, cette course fut une réussite malgré le long week-end : « On dénombrait 270 participants et nous sommes très contents de pouvoir proposer un parcours aussi varié et agréable aux concurrents. Nous avons essayé d’améliorer des choses et c’est vrai que les passages en file indienne en monotrace ont ajouté du piment ». Le Pays mélusin renferme de nombreux mystères mais une chose est certaine, les petits sentiers sauvages empruntés par la fée Melusine n’ont plus aucun secret pour les aventuriers de la nature.