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Par : arhas
Publié : 31 août 2014

100 km des étangs de Sologne

le samedi 30 août à Theillay (41)

100 km

1 Morel Denis 7h 26’ 22"

21 Reymonenq Magali 8h 32’ 42" (1er Féminine)

62 Harzic Nathalie 10h 28’ 23" (12ème F)

99 Concurrents classés pour le championnat de France

les résultats complets ici

Arrivés à Theillay vendredi soir, nous retirons le dossard puis mangeons nos pâtes en compagnie d’autres coureurs sur les pelouses autour du gymnase. Après une nuit plutôt bonne pour une veille de course, Alain est le premier à prendre le départ avec les autres accompagnateurs vélo. J’attends le départ donné 1/4 d’heure plus tard, tout en faisant un détour par les toilettes pour le pipi de la peur. Erreur, je bats en retraite devant la douzaine d’hommes faisant la queue, le rouleau de papier sous le bras !! ça attendra une pause plus bucolique !

Je n’ai pas d’autre stratégie de course, que de courir "à l’aise" dans ma foulée, mais sans m’emballer. Mon objectif est de finir, sans trop souffrir. Je cours ainsi à 5’45-50 environ avec une pause marchée pour me ravitailler tous les 5 kilomètres. Je maintiendrai ce rythme jusqu’à 55 km environ. Je passe le marathon en 4h10, et je suis à 5h57 au 60 km. Après je rentre "dans le dur", tout particulièrement de 65 à 80. Je fais des pauses pour m’étirer les hanches, et le bas du dos. Alain m’encourage (et oui :-)) en soulignant que j’ai déjà fait 70 km, quasiment sur la base de 10 à l’heure et qu’il faut que je me concentre sur cet aspect positif. Merci coach, mais je me mets toutefois dans ma bulle, en prenant mon MP3 au 75ème : je ne dois pas me focaliser sur ces kilomètres qui ne passent pas. De 70 à 85 km j’essaie de courir 2 km consécutifs puis de couper avec des pauses étirements et marche plus ou moins longues. A partir du 85ème, je commence à faire le compte à rebours et je me rends compte que je peux faire moins de 10h30. ça y est, j’ai un objectif de performance ! Les douleurs s’estompent, la foulée se rallonge et les séquences de marche diminuent. Je ne marcherai qu’une fois sur les 10 derniers kilomètres, pour finir "comme une folle" d’après un coureur que je doublerai à 300 m de l’arrivée. 10h28... si j’avais pu, j’aurais sauté de joie à l’arrivée ! Je me contenterai de prendre appui sur une chaise pour m’étirer les jambes, tout en regardant de travers le secouriste qui, à côté, se lève du fauteuil roulant en me voyant.

Voilà, oublié (ou presque) l’abandon à Belvès. J’ai dit à Alain sur la ligne d’arrivée que je ne referai plus de 100km. Il me fait remarquer qu’il a dit la même chose pour les 24h. Qui sera le premier à se dédire ?

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